Anesthésie réanimation
L’équipe d’anesthésie de la clinique PARIS-BERCY est constituée de 7 anesthésistes-réanimateurs qui vous reçoivent tous les après-midi, du lundi au vendredi, au 2e étage de la clinique.
Prenez facilement rendez-vous en ligne pour votre consultation de pré-anesthésie.
Information sur l’anesthésie
Cette page est destinée à vous informer sur l’anesthésie, ses avantages et ses risques. Nous vous demandons de la lire attentivement afin de pouvoir donner votre consentement à la procédure anesthésique, après avoir éventuellement posé toutes questions que vous jugerez utiles.
Organisation du service d’anesthésie
Pour une meilleure organisation des soins et votre sécurité, les médecins anesthésistes de la clinique travaillent en équipe. Ainsi, le médecin anesthésiste qui pratiquera l’anesthésie n’est pas obligatoirement celui que vous avez vu en consultation, mais celui-ci aura transmis l’ensemble de votre dossier à son confrère. Par ailleurs, l’équipe d’anesthésie assure la permanence des soins 24H/24 et 7 jours/7 dans l’établissement.
Qu’est ce que l’anesthésie ?
L’anesthésie est un ensemble de techniques qui permet de réaliser un acte chirurgical, obstétrical ou médical (endoscopie digestive, radiologie…) en supprimant ou atténuant la douleur. Il existe deux grands types d’anesthésie : l’anesthésie générale et l’anesthésie locorégionale.
- L’anesthésie générale est un état comparable au sommeil, produit par injection de médicaments par voie intraveineuse et/ou par la respiration de vapeurs anesthésiques, à l’aide d’un dispositif approprié.
- L’anesthésie locorégionale permet, par différentes techniques, de n’endormir que la partie de votre corps sur laquelle se déroulera l’opération. Son principe est d’anesthésier les nerfs de cette région, en injectant à leur proximité un produit anesthésique local. La rachianesthésie et l’anesthésie péridurale sont deux formes particulières d’anesthésie locorégionale, ou le produit anesthésique est injecté à proximité des nerfs qui descendent de la mœlle épinière.
Toute anesthésie, quelle qu’elle soit, réalisée pour un acte non urgent, nécessite une consultation avec un médecin anesthésiste, plusieurs jours à l’avance et une visite pré-anesthésique à votre arrivée dans l’établissement. Au cours de la consultation et de la visite, vous êtes invité à poser les questions que vous jugerez utiles à votre information. Le choix de la technique d’anesthésie sera déterminé en fonction de l’acte prévu, de votre état de santé et du résultat d’éventuels examens complémentaires prescrits. Le choix final relève de la décision et de la responsabilité du médecin anesthésiste réanimateur qui pratiquera l’anesthésie.
La surveillance pendant l’anesthésie
L’anesthésie se déroule dans une salle équipée de tout le matériel adéquat, adapté à votre cas et vérifié avant chaque utilisation. L’essentiel du matériel d’anesthésie est à usage unique et est ainsi jeté après utilisation. En fin d’intervention, vous serez conduit(e) dans une salle de surveillance (salle de réveil). Vous y recevrez les soins post-opératoires correspondant au type d’intervention réalisée (surveillance de l’absence de saignement, soulagement de la douleur…).
Les risques de l’anesthésie
Tout acte médical, même conduit avec compétence et dans le respect des données acquises de la science, comporte un risque de complications. Les conditions actuelles de surveillance de l’anesthésie et de la période du réveil, permettent de dépister rapidement les anomalies et de les traiter sans retard.
Les inconvénients et risques de l’anesthésie générale
Les nausées et les vomissements au réveil sont devenus moins fréquents avec les nouveaux médicaments employés.
Les accidents liés au passage de vomissements dans les poumons sont très rares si les consignes de jeûne pré-opératoire sont bien respectées.
L’introduction d’un tube dans la trachée (intubation) ou dans la gorge (masque laryngé) pour assurer la respiration pendant l’anesthésie peut provoquer des maux de gorge ou un enrouement passager. Des traumatismes dentaires sont également possibles lors de l’intubation. C’est pourquoi il est important que vous signaliez tout appareil ou toute fragilité dentaire particulière. Une rougeur douloureuse au niveau de la veine dans laquelle est posée la perfusion peut s’observer. Elle disparaît en quelques jours.
Des troubles passagers de la mémoire, une sensation de fatigue, une baisse des facultés de concentration peuvent survenir dans les heures suivant l’anesthésie. C’est notamment pourquoi il est absolument obligatoire d’être accompagné d’une tierce personne lors de la sortie de l’établissement après une anesthésie ambulatoire. Indépendamment de l’acte d’anesthésie, la position immobile prolongée sur la table d’opération peut entraîner des compressions de certains nerfs ou vaisseaux. Cela peut entraîner un engourdissement ou exceptionnellement la paralysie d’un membre. Dans la majorité des cas, les symptômes disparaissent en quelques jours ou quelques semaines.
Des complications imprévisibles comportant un risque vital comme une allergie grave, un arrêt cardiaque, une asphyxie, sont toujours possibles mais sont extrêmement rares. Pour vous donner un ordre de grandeur, il s’agit d’un cas sur plusieurs centaines de milliers d’anesthésies.
Les inconvénients et risques de l’anesthésie locorégionale
Après une rachianesthésie ou une anesthésie péridurale, des maux de tête peuvent survenir. Ils sont rares, peuvent nécessiter un repos de plusieurs jours ou un traitement local spécifique. Une paralysie transitoire de la vessie peut nécessiter exceptionnellement de vider la vessie avec une petite sonde. Des douleurs limitées
au point de ponction dans le dos sont possibles et durent au maximum quelques jours. Des démangeaisons passagères peuvent survenir lors de l’utilisation de morphine ou de ses dérivés.
Au cours de l’anesthésie locale en chirurgie ophtalmologique, un traumatisme du globe oculaire est exceptionnel.
En fonction des médicaments associés, des troubles passagers de la mémoire ou une baisse des facultés de concentration peuvent survenir dans les heures suivant l’anesthésie.
Des complications plus graves comme des convulsions, un arrêt cardiaque, une paralysie ou une perte des sensations de la zone anesthésiée sont extrêmement rares. Quelques cas sont rapportés, alors que des centaines de milliers d’anesthésie de ce type sont réalisées chaque année en France.
Qu’en est-il de la transfusion sanguine ?
S’il existe une probabilité que vous soyez transfusé pendant votre opération, le médecin anesthésiste vous en informera.
De façon générale :
- Jusqu’au jour de votre intervention, vous ne devez prendre aucun médicament autre que votre traitement habituel, sans en avertir au préalable votre chirurgien ou un anesthésiste de la clinique.
- L’intervention et l’anesthésie ne pourront être réalisées si vous êtes souffrant (fièvre, infection, bronchite etc..)